La qualité de l’air que nous respirons a un impact significatif sur notre santé, notre bien-être et notre productivité. C’est particulièrement vrai dans les espaces confinés comme les salles accueillant du public, où la mauvaise qualité de l’air peut avoir des conséquences graves. Dans ce contexte, l’assainissement de l’air et le contrôle du taux de CO2 sont des enjeux majeurs.
C’est quoi l’assainissement de l’air ?
L’assainissement de l’air est une méthode qui permet de purifier l’air des contaminants présents. Il peut s’agir de particules fines, d’allergènes, de bactéries, de virus ou encore de composés organiques volatils. Ces contaminants peuvent être particulièrement nocifs dans les espaces publics où une grande diversité de personnes se côtoie. Les systèmes de filtration de l’air sont donc essentiels pour assurer la sécurité et la santé des personnes.
Le contrôle du taux de CO2, quant à lui, est crucial pour garantir un air sain. Un taux élevé de CO2 peut entraîner une somnolence, des maux de tête, une diminution de la concentration et, dans les cas extrêmes, des problèmes de santé plus sérieux. Dans les salles accueillant du public, où de nombreuses personnes respirent le même air, le taux de CO2 peut rapidement augmenter et nuire à la qualité de l’air.
Filtration de l’air dans les écoles et universités : Créer les meilleures conditions d’apprentissage
Dans les écoles et les universités, l’importance de la filtration de l’air est encore plus marquée. En effet, ces lieux d’apprentissage sont souvent remplis d’étudiants et de personnel, ce qui augmente le risque de propagation de maladies transmissibles par l’air. De plus, la qualité de l’air a une influence directe sur la capacité d’apprentissage et la productivité.
Une étude menée par l’Université de Harvard a montré que dans les environnements avec une meilleure qualité de l’air, les performances cognitives étaient 61% plus élevées qu’en environnement standard. Cela souligne l’importance de l’assainissement de l’air et du contrôle du taux de CO2 pour créer un environnement propice à l’apprentissage.
Des solutions existent pour améliorer la qualité de l’air dans ces environnements
Les purificateurs d’air, par exemple, peuvent filtrer jusqu’à 99,97% des particules présentes dans l’air, y compris les particules ultrafines et les allergènes. De plus, des systèmes de ventilation efficaces peuvent aider à maintenir un taux de CO2 bas, en assurant un renouvellement constant de l’air.
Un exemple concret avec la nouvelle loi en Belgique
La Belgique a récemment adopté une nouvelle loi visant à améliorer la qualité de l’air dans les espaces fermés accessibles au public. Cette loi a été introduite suite à la prise de conscience de l’importance de la qualité de l’air intérieur pour la santé publique, en particulier à la lumière de la pandémie mondiale de 2020.
La loi, promulguée le 6 novembre 2022, établit des niveaux de référence indicatifs pour la qualité de l’air intérieur, définis comme des objectifs à atteindre. Elle impose également un débit minimal de ventilation et/ou de purification de l’air de 40 m3/heure/personne, dont 25 m3/heure/personne doit être de l’air extérieur.
À partir du 10 décembre 2023, tous les lieux fermés accessibles au public devront être équipés d’un compteur de CO2 pour mesurer la qualité de l’air. Cette mesure vise à garantir que les taux de CO2 restent dans des limites sûres, car des niveaux élevés de CO2 peuvent être nuisibles pour la santé.
Cette loi s’inscrit dans une tendance mondiale croissante à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur. La pandémie de COVID-19 a souligné l’importance de l’air sain dans les espaces intérieurs, en particulier dans les lieux publics où le risque de transmission du virus est plus élevé.
L’assainissement de l’air et le contrôle du taux de CO2 sont des mesures essentielles pour garantir la santé et le bien-être des personnes fréquentant les salles accueillant du public.