C’est un hasard qui m’a fait prendre le départ du dernier semi de New York, celui de Central Park. Un réflexe pavlovien m’a fait regarder le programme des courses de la ville où je projetais un week-end en famille Trois clics plus tard et 40 dollars en moins sur mon compte, j’étais inscrite.
Quelques jours avant mon départ, j’ai reçu les dernières informations par mail : les heures de retrait des dossards, les petits rappels d’organisation,.,
Et un bulletin météo. Les températures vont être glaciales et je sais par expérience que dans cette ville, le vent peut être terrible.
Bingo ! Le samedi, il faut se rendre à l’évidence, ils ne se sont pas trompés. Je vais avoir la chance de courir dans un Central Park enneigé et ça, j’adore1 Retrait du dossard au siège même de l’organisation où tout se passe à l’américaine, avec deux bénévoles présents à l’entrée juste pour dire bonjour. En quelques secondes, j’ai mon précieux numéro, mes épingles à nourrice, mon tee-shirt chemise de nuit (même à moi, il faudrait du XXS. . alors le S, je vous laisse imaginer ! | et mes trois gels banane-framboise, sachant que je suis allergique à la première Bref, je suis parée !
Semi-marathon New York
Levée de très bonne heure
Dimanche matin, départ à l’aube sans difficulté puis qu’avec le décalage horaire, tous les Français se retrouvent à squatter dès l’ouverture les buffets de petit déjeuner de leur hôtel. Première surprise : personne dans les rues II me faudra attendre d’être dans Central Park pour commencer à voir un peu de monde. A 7 h 15, je tombe sur un couple de Français qui connaît bien l’organisation.
Des super guides pour moi, jusqu’au moment où il faut rejoindre le sas de départ. Un petit coup d’œil aux coureurs déjà en place me fait regretter rapidement les choix faits au moment de l’inscription. Car j’ai eu la fâcheuse idée d’indiquer non pas le temps que je pensais faire, mais celui que j’ai fait avant, dans ma première vie de coureuse. Du coup, je me retrouve dans le premier sas avec les mobylettes… Pas à ma place du tout !
Le seul intérêt? Être tellement près de la ligne que je peux faire ma Française, écouter l’hymne et voir la chanteuse qui dès les premières notes impose le respect et le silence. Quelques frissons plus tard, c’est parti pour deux boucles dans Central Park qui est tout mais alors tout sauf plat… On m’avait prévenue que la foutue bosse du fond était terrible, mais là… D’autant que j’ai un mal fou à me réchauffer. Il me faudra quasiment trois miles avant de retrouver la sensibilité de mes doigts.
Une papillote mais pas de médaille
N’espérez pas les encouragements d’une foule en délire, il n’y a quasiment aucun spectateur à cette heure matinale. On ne fait pas le show. On est là pour courir et rien d’autre. J’ai rarement vu autant de sérieux chez des coureurs qui pourtant ne vont pas très vite puisqu’ils sont mes voisins ! J’en profite pour observer, prendre des photos.