Avec l’âge, notre corps subit de nombreuses transformations. Certains organes commencent alors à perdre leur agilité et leur fonctionnement habituels. C’est le cas des organes entrant dans le cadre de la reproduction. L’âge a un impact considérable sur la fertilité de l’être humain. Pourtant, de nombreuses personnes souhaitent avoir des enfants bien qu’elles aient un âge avancé. Quelles sont les solutions les plus adaptées à ce type de situation ? Voici 3 moyens de contrer l’infertilité liée à l’âge.
Recourir à une mère porteuse
Très présent dans les pays anglo-saxons, le recours à une mère porteuse est une solution pour les femmes qui ne sont plus en âge de procréer. Il s’agit de femmes qui mettent à disposition leur utérus pour porter un enfant. En effet, celles-ci ne font que recueillir un enfant déjà fécondé in vitro. Elles ne sont pas pour ainsi dire les mères biologiques des enfants qu’elles portent. Cette pratique est très prisée par les couples qui connaissent d’énormes difficultés pour procréer. Toutefois, recourir à une mère porteuse en France demeure illégal. Il existe un véritable tourisme vers les pays qui acceptent la pratique. La Gestation pour autrui soulève de nombreuses questions, et il est à espérer qu’un cadre légal y soit appliqué.
Fécondation in vitro
La FIV est l’une des pratiques les plus répandues comme palliatif à l’infertilité. Elle consiste à créer en laboratoire la fécondation d’un ovocyte par un spermatozoïde dans les conditions idoines. Une fois la fécondation achevée, l’embryon est remis au sein de l’utérus de la mère. L’avantage principal de cette solution réside dans le fait que le couple concerné fournit lui-même les gamètes mâles et femelles. Cette pratique pose moins de problèmes d’ordre éthique.
Les donneuses d’ovocytes
Comme son nom l’indique, il s’agit de faire recours à une femme bien portante pour lui prélever un ovocyte. L’ovocyte recueilli avec le consentement de la donneuse est transplanté à la femme souffrant d’infertilité. Le don d’ovocytes est régi par la loi. Grâce à une disposition légale du 29 juillet 1994, cette pratique est encadrée, permettant ainsi à de nombreux couples d’y recourir. C’est donc une solution à envisager.